Les montgolfières actuelles se composent de 3 parties : l´enveloppe, la nacelle et le brûleur.
L´enveloppe est composée de panneaux cousus, réalisés en tissu synthétique nylon ou polyester enduit, capable de résister aux hautes températures de plus de 200ºC. Son volume varie selon les modèles et la capacité de charge qu´elle peut supporter. Ceux qu´on voit habituellement voler sont des modèles entre 1.800m3 y 3.000m3. Les modèles conçus pour le transport de passagers en groupe font en général 5.000 m3 voire plus.
L´enveloppe et la nacelle sont unies par des cables en Inox et des mousquetons. La nacelle est fabriquée en osier ou rotin, de forme rectangulaire ou triangulaire.
Les brûleurs, orientés vers le haut, crachent des flammes de 6 mètres dans la bouche de l´enveloppe pour chauffer l´air contenu et créer l´effet de sustentation. Le brûleur est alimenté par du gaz propane, lui-même contenu dans des cylindres attachés à l´intérieur de la nacelle. La pression moyenne du gaz expulsé se situe entre 6 et 10 bar, la température de la flamme dépasse les 1.000 degrés.
Les intruments complémentaires à la navigation et sécurité aérienne sont : un altimètre, un variomètre, un thermomètre, une boussole, un GPS, quelques cartes aéronautiques de la région échelle 1/50.000, un talki-walki et un extincteur.
Un ballon à air chaud, ou montgolfière, ne vole pas mais flote dans les airs. Cette forme de vol est basée sur une loi physique, la poussée d´Archimède, qui appliquée au domaine de l´air fait que l´air chaud étant plus léger que l´air froid, aura tendance à l´élever.
Le pilote n´a pour seule action possible que de chauffer l´enveloppe du ballon, ainsi de le faire monter, ou de la laisser se refroidir, par conséquent le laisser descendre. La trajectoire horizontale est contrôlée par les vents. Selon l´altitude, la direction des vents change, et ce déjà à partir de quelques mètres de hauteur. C´est donc l´expèrience du pilote, son agilité à trouver ces vents et à les gérer qui vont permettre de définir une direction pour diriger la montgolfière. Mais une chose est sûre, revenir au terrain de décollage n´est possible que si les vents le permettent.
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